Harry Potter et
les chevaliers de la lumière

par DonFigo

 

Chapitre 1
L'anniversaire des 15 ans

Près d'une maison, sur une colline isolée de la ville, quatre jeunes moldus jouaient à la balle, quand soudain l'un d'eux lança la balle si fort qu'elle heurta et traversa un carreau.

- Ah, bravo, Francis ! C'est la troisième fois ce mois ci que ça arrive. Mon ballon est perdu pour de bon ! s'exclama l'un d'eux.
- Mais non, ce n'est pas grave, Nicolas ! Moi, David et Nancy, on va aller le chercher.
- Fais ce que tu veux, Francis, mais moi je pars tout de suite d'ici ! Cet endroit me fiche la chair de poule ! » répondit Nicolas.

Mais les jeunes moldus téméraires n'étaient pas les seuls dans cette maison.
- As-tu entendu du bruit, Queudver ? chuchota une voix traînante.
- Non, je n'ai rien entendu, maître, je vous assure !
- Moi si ! Envoie Cynthia s'occuper d'eux, Queudver, je dois économiser mes forces pour pulvériser le jeune Potter. J'ai déjà envoyé dans leurs tombes plusieurs sorciers pour en savoir plus sur ses activités », ordonna la voix en caressant doucement un grand serpent de deux mètres de longueur.

« Et moi je te dis que oui, Nancy ! Cette maison est hantée. Regarde, voilà la balle de Nicolas. Rentrons » murmura une voix au loin.

Lorsque Francis se retourna, il se vit nez à nez avec une effrayante créature semblable à un serpent.

- Comment oses-tu venir dans son domaine ! Tu empêches mon maître de penser à des choses beaucoup plus importantes, tu sais ! » siffla le serpent.

Toutes ces images devinrent floues et indéchiffrables. Harry se réveilla tout en sueur, assis dans son lit, c'était sans aucun doute la douleur qu'il ressentait à sa cicatrice qui l'avait tiré du sommeil. Il enfila ses lunettes et regarda le cadran, il était minuit et demie. Depuis maintenant une demi-heure, Harry avait quinze ans. Dehors, il aperçut dans le ciel quatre silhouettes volantes qui approchaient. Harry reconnut tout de suite Coquecigrue, le hibou de Ron. Il enleva la lettre attachée à sa patte et il commença à lire :

Bonjour Harry,
je saute de joie en t'écrivant parce que j'ai trouvé un super livre à la librairie : les techniques de Quidditch pour débutant, doué, surdoué et expert. J'ai commencé à le feuilleter et il a l'air très bon ! En passant, il y aura une nouvelle équipe de Quidditch pour Gryffondor, je veux en faire partie absolument !

Au Revoir !

Ron

Harry déballa le paquet joint et trouva un livre dont la couverture représentait Aidan Lynch en train d'attraper le vif d'or.

Il ouvrit ensuite la lettre que portait un gros hibou brun, l'écriture légèrement indéchiffrable :

Bonjour Harry !
Cette année j'ai voulu te donner un bébé hippogriffe mais comme ça grandit, je ne suis pas sûr que tes moldus auraient accepté, alors je t'ai envoyé un mini-dragon, un Boutefeu chinois. Je t'ai laissé le baptiser, si tu veux des idées de noms, rends-toi chez le fournisseur : Créatures.

Hagrid

Harry s'endormit après avoir installé le dragon dans sa chaussure en se disant qu'il lirait les autres lettres le lendemain. Après une bonne nuit de sommeil sans rêves, Harry descendit dans la cuisine et avala son pamplemousse, que lui tendait Mrs Dursley pour le régime de Dudley, en se disant que Hermione lui enverrait sûrement un gâteau plus tard. Harry s'en alla en regardant Dudley, vêtu de son magnifique pyjama sur mesure en toile de parachute, qui occupait depuis trois ans un côté entier de la table à lui tout seul.

- Hé ! Maman ? Pourquoi se retire-t-il de table ? Nous n'avons pas encore fini de déjeuner, nous ! Et pourquoi Papa n'est-il pas au travail ? couina Dudley.

- Papa a été détrôné de son poste de président et il a eu de la difficulté à s'entendre avec le nouveau président alors le président lui a dit de partir », dit tranquillement Pétunia Dursley.

Harry remercia Mrs Dursley et il fila vers sa chambre pour ouvrir la lettre que portait un hibou gris.

Salut Harry ! Cette semaine, j'ai vu dans Quidditch Magazine qu'un balai encore plus performant que l'Éclair de Feu était sorti sur le marché : le Cumulonimbus, communément appelé : La tempête. Je te l'offre pour que tu deviennes le meilleur attrapeur d'Angleterre. Je t'envoie aussi un cadeau de la part de Lunard : 90 Gallions.

Ton parrain,
Sirius

Il ouvrit le long paquet qui accompagnait la lettre. Dans le paquet, il y avait les 90 Gallions de Lupin et un magnifique balai au manche verni taillé dans l'érable et aux fins brins de paille. Sur le manche, on pouvait lire clairement les lettres : Cumulonimbus HP.

- Waw ! Sirius a même taillé mes initiales dans le manche ! dit Harry.

Soudain, l'oncle Vernon entra dans la chambre d'Harry.

- Harry, tu ne le sais peut-être pas mais ton père avait de puissants dons pour deviner l'avenir. Il a dit que si nous voulions être protégés contre Volmachin, nous devions te garder et en même temps, tu étais protégé car seule une personne savait où tu étais. Maintenant, on a quelques problèmes d'argent car je ne suis plus président de la Grunnings, ALORS FOUS LE CAMP CHEZ LES WIZLY ! hurla Mr Dursley.

Harry s'empressa de faire ses bagages et d'écrire à Ron. Il passerait les deux jours avant la rentrée au Terrier, super !

Le soir même, Harry monta à bord du Magicobus. Il n'y avait que deux personnes. L'une d'elles attira particulièrement l'attention d'Harry.

- Bonjour Harry ! s'exclama la personne en question.

- Salut ! Qui êtes-vous et comment connaissez-vous mon nom ? demanda bêtement le célèbre Harry.

- Je suis l'agent David Spitfire chargé de retrouver Peter Pettigrow, il a été aperçu à Manchester il y a trois jours. "

- Ravi de faire votre connaissance ! J'ai quelques informations qui pourraient... dit Harry en ravalant sa salive.

Il mourait d'envie de tout avouer sur Sirius et Queudver, mais il avait promis de ne rien dire.

- Oui, je sais, Sirius Black est innocent. En retrouvant Pettigrow, je pourrai le prouver. Il s'est caché toutes ces années en se métamorphosant en rat, continua Spitfire.
En parlant de métamorphose Harry, Albus Dumbledore m'a contacté pour m'engager comme professeur stagiaire pour les cours de Mme McGonagall à Poudlard. J'en avais assez de toujours courir après les criminels, ajouta Spitfire

- Monsieur Spitfire ?

- Appelle-moi David.

- D'accord, David, pourquoi ne continues-tu pas ton métier d'agent ? commença Harry

- C'est une raison personnelle, répondit David

Soudain, le Magicobus s'arrêta brusquement.

- Terminus ! Manchester ! hurla le pilote

- On se revoit à la rentrée Harry ! Au revoir !

Quand le Magicobus passa devant la maison des Weasley, Harry remercia le conducteur et entra. Dans la maison, Mme Weasley s'affairait à préparer le dîner pendant que Fred et George, qui avaient fini leurs études à Poudlard, travaillaient à leur magasin de farces et attrapes. Harry salua Ginny et Mme Weasley et monta dans la chambre de Ron.

- Salut Harry ! Tu as appris la bonne nouvelle à propos du Quidditch à Poudlard ? Comme Angelina, Katie, Alicia, Fred et George ont terminé leurs études et bien il y aura une nouvelle équipe à Gryffondor ! Et c'est le professeur McGonagall, la directrice de Gryffondor, qui choisira la nouvelle équipe ! La meilleure de tous les temps ! dit Ron en sautant de joie.

- Oui et ce n'est pas tout, Ron. Sirius m'a envoyé un Cumulonimbus par hibou. Avec ça, je gagne de vitesse sur Malefoy !

- Tu.... Tu... TU AS UN CUMULONIMBUS ! WAW ! cria Ron qui ne pouvait plus contenir sa joie.

Un grand bruit qui venait des escaliers sembla se rapprocher, ce grand bruit ouvrit la porte.

- Tu as bien dit Cumulonimbus ? Où ça, un Cumulonimbus, Ron ? " dirent en choeur Fred et George Weasley

- Juste là ! Harry en a un !

Et Harry tira de sa valise le Cumulonimbus neuf tout brillant.

- Comment as-tu eu cette petite bombe ? questionna Fred

- Siri.... Euh ! Un admirateur anonyme me l'a envoyé, répondit tout bonnement Harry

Ron et Harry, avant le dîner, commencèrent à lire le livre de Quidditch que Harry avait reçu de Ron pour son anniversaire.

- Waw ! T'as vu, Harry ? Il y a une variante de la feinte de Wronsky ! Au lieu de foncer vers la terre, l'attrapeur fonce vers les poteaux des buts adverses. Ça à l'air pas mal compliqué et ça doit faire rudement mal ! Ça s'appelle : Horizon Wronsky, s'exclama Ron

Pendant le dîner, les Weasley apportèrent du gâteau pour l'anniversaire d'Harry. Tout le monde chantait, riait et dansait, c'était le plus bel anniversaire possible.

La nuit, après le repas, Harry dormit par terre à côté du lit de Ron. C'était tout de même plus confortable que son lit tout branlant sur Privet Drive.

- Harry, est-ce que c'est Sirius qui t'a envoyé ce balai ? questionna Ron

- Ouais ! Il me l'a envoyé pour mon anniversaire. Maintenant, dormons si nous voulons être en forme pour mieux taquiner Percy demain, répondit Harry.

Quand Harry se réveilla, Ron était à côté de lui, en train de lire des bandes dessinées : Les aventures du moldu et du sorcier.

- Tiens ! Tu es réveillé, je t'attendais pour aller prendre le petit déjeuner, dit Ron

- C'est très gentil de ta part Ron ! J'ai hâte de manger enfin un vrai petit déjeuner. Chez les Dursley, je ne mangeais seulement qu'un quart de pamplemousse pour le régime collectif de Dudley.

Ils descendirent l'escalier pour aller dans la salle à manger où avait lieu le petit déjeuner habituel. L'escalier était encore décoré de guirlandes pour la fête d'hier.

- Au secours ! Mon petit George est inconscient ! Au secours ! hurla Mme Weasley dans sa robe de nuit du haut de ses quatre pieds et trois pouces.

- Ne t'inquiète pas, maman ! Il n'est que temporairement zouizouin parce qu'un esprit mauvais lui a siphonné le cerveau pendant son cauchemar. J'ai appris ça pendant les cours de Défense contre les forces du Mal, dit en blaguant Fred Weasley.

- Comment ça ? On peut pénétrer dans les rêves des gens ? questionnèrent Ron et Harry

Soudain George se leva brutalement de son lit et se dirigea vers son frère jumeau.

- Seulement dans leurs cauchemars, il faut pour cela faire usage d'un sortilège très compliqué que seuls les grands sorciers peuvent faire. Tu vois Harry, on peut apprendre même en vacances ! répondit George.

- Quoi ? Tu faisais semblant ! Si un jour cela t'arrive pour de vrai, nous ne te croirons pas ! Tu viens de perdre toute ta crédibilité Giorgio ! dit Mr Weasley à l'intention de George pour le prévenir. Bon ! Maintenant que tout le monde est là, à table ! Au menu : crêpes spécialité maman Weasley ! "

Les crêpes de Mme Weasley étaient effectivement très bonnes et après le petit déjeuner, Ron, Fred, George, Ginny et Harry allèrent tous jouer au Quidditch dans une clairière à l'abri des regards indiscrets près de chez les Weasley. Harry vola comme un dieu sur son tout nouveau Cumulonimbus et Ron, sa soeur et ses frères se débrouillèrent très bien avec leurs Brossdur 5.

- Hé, Harry ! Montre-nous tes talents d'attrapeur, attrape ça ! cria George en lançant très haut une balle de golf.

Harry monta en chandelle environ sept mètres au-dessus de la balle qui se trouvait elle-même à quinze mètres de hauteur et il descendit à toute vitesse sur la balle en refermant ses doigts. Il descendit si raide que Ginny poussa un cri. Harry plongea vers le sol, ses pieds frôlèrent l'herbe et il remonta à une hauteur de trois mètres sous les applaudissements des Weasley.

- Wahou ! Avec ce balai Malefoy ne t'arrive même pas au petit orteil ! s'exclama Ron.

- Ouais ! Et ça va être un atout pour éviter les cognards, dit Fred.

- Et nous sommes des experts en la matière ! ajouta George.

- Merci, dit Harry, tout rouge.

Durant tout l'après-midi, Harry et les Weasley jouèrent au Quidditch, Ron et Ginny montrèrent leurs talents de poursuiveurs tandis que Harry vola en virtuose dans les airs sur son Cumulonimbus. Le soir venu, ils rentrèrent dans la maison afin de prendre le souper.

- Harry, ne parle jamais du D.U.D.C.M.I.D.P.L.L.P devant Percy, parce que sinon il va te parler de ça pendant toute la soirée, avertirent les trois frères Weasley en mangeant leurs soupes.

- Qu'est-ce que c'est que le D.U.D.C.M.I. et cetera ? demanda Harry en regardant Percy.

- Le D.U.D.C.M.I.D.P.L.L.P ? C'est le... hummmmmm... dit Ron en prenant bien son souffle, Diamètre Universel Des Chaudrons Métalliques Internationaux Décidé Par La Loi Planétaire. Ouf ! dit Ron en reprenant son souffle.

- Ha, le diamètre des chaudrons, tu veux en savoir plus, Harry.... commença Percy en déposant délicatement sa cuillère.

- NON ! ! ! Ron l'a dit trop fort ! Malheureux, tous à l'abri ! Percy va nous faire un discours ! crièrent en choeur Fred et George sur un ton d'alerte.

Après le souper Harry et Ron allèrent donc se coucher.

 

A suivre...

 

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