Harry Potter et
ses mystérieux pouvoirs
par Hermione359

Chapitre 1
Un été pas très facile


Les vacances d'été venaient de commencer et Harry était dans une profonde déprime. Tout d'abord, Voldemort était revenu au pouvoir et il avait vu Cedric Diggory mourir devant ses yeux. Harry se sentait coupable de sa mort. Il avait dit à Cedric de prendre la coupe en même temps que lui. De plus, les vacances avaient commencé depuis plus de trois semaines et il n'avait eu aucune nouvelle de ses amis de Poudlard. Et les Dursley faisaient tout pour lui rendre la vie plus difficile qu'elle ne l'était. Sa tante Pétunia lui faisait faire les tâches ménagères de la maison : le dîner, la vaisselle, les carreaux, tondre la pelouse, passer l'aspirateur et bien d'autres encore. Son oncle Vernon ne cessait de se plaindre de Harry comme quoi il était un fardeau et qu'il devait se couper les cheveux. Aujourd'hui, il disait que Harry n'allait pas assez vite à son goût pour les tâches ménagères.
- Cela fait 5 minutes que tu passes l'aspirateur dans le salon ! Tu n'as toujours pas fini ?
- Si Dudley arrêtait aussi de mettre des miettes par terre à chaque fois, je serais plus rapide !
- Et maintenant tu vas mettre tout sur le dos de Dudley ? Tiens, pour la peine tu vas passer la serpillière dans toutes les salles de la maison !!! Harry le regarda d'un oeil noir. Mais il ne lui dit rien car maintenant que l'oncle Vernon et la tante Pétunia savaient que Sirius Black, le parrain de Harry, était innocent (ils avaient trouvé une lettre de Sirius envoyée pour Harry) ils avait beaucoup moins peur de lui et savait qu'il ne leur ferait rien. Ils savaient aussi que, Harry étant un sorcier de premier cycle, il ne pouvait pas utiliser la magie sinon il serait renvoyé de Poudlard. L'oncle Vernon annonça une nouvelle qui mit Harry encore plus dans la déprime.
- Marge va passer la semaine ici. Je vais la chercher demain soir. En entendant ces mots, Harry fit tomber l'aspirateur par terre, ce qui lui valut une remarque de la tante Pétunia.
- Non mais, tu ne peux pas faire attention ?
- La tante Marge vient demain ? demanda Harry en ignorant la question de sa tante.
- Oui, répliqua l'oncle Vernon. Et tu as intérêt à te tenir bien sinon tu recevras la plus belle correction de ta vie ! Et tu n'as pas intérêt à la faire gonfler comme une balle comme la dernière fois !
- C'était de sa faute ! elle n'avait pas à me provoquer !
- Elle a le droit de dire ce qu'elle veut sur ta famille !
- Elle n'a pas le droit de dire ce qu'elle veut sur ma famille !
- Elle peut dire ce qu'elle veut ! Et même les insulter si ça lui chante ! Maintenant tais-toi ! Monte dans ta chambre, les voisins vont venir prendre le thé et je n'ai pas envie qu'ils te voient !
- Moi non plus je n'ai pas envie de les voir, marmonna Harry en montant les marches. Il resta donc toute la journée enfermé dans sa chambre. Mais il ne s'en plaignit pas, pour une fois qu'il ne faisait pas le ménage. Le soir, la tante Pétunia l'appela pour manger. Et, comme d'habitude, son oncle et sa tante ne cessèrent de se plaindre de lui.
- Vraiment Pétunia, nous n'avons pas eu de chance ! Nous déposer Harry devant notre porte ! Si j'avais pu, je l'aurais envoyé dans un orphelinat !
Harry, qui n'avait pas parlé du tout jusqu'à cet instant, ouvrit la bouche :
- Comment ça "si j'avais pu" ?
- Ce n'est rien du tout, ajouta précipitamment la tante Pétunia.
- Mais... commença Harry.
Mais l'oncle Vernon lui coupa la parole :
- Ah, franchement Pétunia, tu as vraiment eu comme soeur une folle ! et je suis sûr que...
Mais là, Harry n'en pouvait plus.
- Non mais ça suffit ! là j'en ai vraiment marre de vous ! Vous êtes toujours en train de vous plaindre de moi ! Mais moi, je n'ai jamais demandé à venir ici ! Et si vous ne vouliez vraiment pas de moi, vous n'aviez qu'a m'envoyer dans un orphelinat ! Au moins, là bas, je suis sûr que j'aurais eu la paix ! Vous êtes ignobles, abjects ! Toujours en train de dire des choses fausses sur mes parents ! Mais là, vous voyez, j'en ai ras le bol ! J'en ai assez de vous, je m'en vais, et croyez moi, je ne reviendrai jamais ici.
Il sortit de la cuisine, ouvrit la porte du placard ou étaient rangées ses affaires de magie, monta dans sa chambre pour vider ses tiroirs et prit sa valise. Sa cicatrice lui faisait mal, mais il n'y prêtait aucune attention, une haine particulière l'envahissait, une haine qu'il n'avait jamais connue auparavant. Mais l'oncle Vernon n'allait sûrement pas se laisser faire.
- Reviens tout de suite !
- Je n'ai aucune envie de rester une minute de plus dans cette maison ! J'en ai assez, je m'en vais et cette fois-ci je ne reviendrai pas ! Et...
Mais il remarqua que Dudley, l'oncle Vernon et la tante Pétunia ne prêtaient plus attention à ce qu'il disait. Ils regardaient derrière Harry. Ou plutôt ils regardaient quelqu'un derrière Harry. C'était un homme qui était vieux. Avec de longs cheveux gris et une barbe aussi longue que ses cheveux. C'était sans aucun doute Albus Dumbledore. En le voyant, les Dursley prirent un teint vert. En le voyant, Harry sursauta.
- Bonjour Harry, dit Dumbledore de sa voix douce et calme.
Harry fut très surpris en le voyant chez les Dursley.
- Euh, bonjour... qu'est-ce que... vous faites là ?
- Je suis venu te chercher.
Puis il s'approcha des Dursley.
- Bonjour, je suis Albus Dumbledore, Directeur du collège de Poudlard.
Comme réponse, l'oncle Vernon poussa un petit cri. Dumbledore reprit la parole.
- Cela ne vous dérange pas que Harry passe le reste de ses vacances à Poudlard ?
- Non... répondit l'oncle Vernon d'une voix douteuse.
- Alors inutile de perdre du temps. Je vois, Harry, que tu as déjà fait ta valise, c'est bien. Nous allons partir, tu n'es désormais plus en sécurité ici. J'ai été ravi de vous voir, dit-il en s'adressant à l'oncle Vernon et à la tante Pétunia.
Puis il posa la main sur l'épaule de Harry, et tous deux transplanèrent.

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