Harry Potter et
ses mystérieux pouvoirs
par Hermione359

Chapitre 6
Une rentrée en beauté

 

Harry était toujours très triste de savoir que Cho sortait avec John Forne car c'est comme cela qu'il s'appelle. Ron essayait de lui remonter le moral.
- Allons Harry, ce n'est pas très grave, il y en a plein d'autres, des filles. Et puis elle avait un an de plus que toi. D'accord, ce n'est pas grand chose mais, si vous étiez sortis ensemble, eh bien, quand toi tu serais arrivé en 7ème année, elle n'aurait pas été là !
Ça ne lui remontait pas trop le moral. Mais il fallait oublier Cho et être content pour elle.
- Tu as sûrement raison... soupira-t-il.
En quelques jours, il avait presque oublié sa déception et il s'amusa beaucoup avec Ron et Hermione. Et Sirius lui annonça qu'il ne pourrait plus lui faire ses entraînements.
- Tu sais, dit-il, je pense que tu connais pas mal de sorts qui pourraient t'aider à survivre.
Et puis, les derniers jours passèrent et ce fut la rentrée. Ils étaient encore tous les trois seuls au château, à part les professeurs, car les autres élèves n'arriveraient que le soir. Il était quatorze heures quand Hermione leur annonça :
- Vous savez, je ne vous l'avais pas encore dit parce que je pense que ça ne va peut-être pas vous plaire à tous les deux, mais... le professeur McGonagall m'a proposé de devenir préfète et j'ai accepté.
- Quoi ?! s'exclama Ron
Harry, lui, était à la fois content pour elle mais aussi agacé.
- C'est bien pour toi, ça, mais le problème, c'est que, si tu es préfète, tu seras obligée de nous dénoncer à chaque fois qu'il nous prendrait l'envie d'aller nous balader dans les couloirs.
- Je sais... C'est vrai que ça me gêne, cette situation... Mais ce qui est sûr, c'est que je ne nous dénoncerai pas !
- Je n'y crois pas ! dit Ron, qui était encore sous le choc de la nouvelle. Tu surveilleras les autres pour ne pas qu'ils sortent ou des trucs dans ce genre, alors que derrière leur dos, tu feras ce que tu leur interdis !
- Je sais, mais promettez-moi que vous ferez moins de choses interdites ! demanda Hermione, les sourcils froncés.
- Je te signale que quand on fait des choses interdites, tu les fais aussi avec nous, lui rappela Harry.
- Bon, on arrête de parler de ça. De toute façon, je dois vous laisser, je dois aller à la bibliothèque.
Ron la regarda, les yeux grand ouverts, jusqu'à ce qu'elle sorte de la salle commune.
- Mais je rêve ! Tiens, au fait, ça me fait penser, je n'ai pas fini mon devoir de vacances sur les cours de potions !
- Il serait peut-être temps que tu t'y mettes ! Rogue va nous le demander dès le premier cours !
- Je sais. Je vais demander à Hermione de m'aider.
- Tu vas avoir droit à la morale, le prévint Harry.
- Ouais... mais bon, je sais qu'elle va quand même m'aider. Tu m'accompagnes ?
- D'accord.
Ils se dirigèrent donc vers la bibliothèque. Et comme il fallait s'y attendre, Hermione était dans tous ses états.
- Tu n'as pas fini ton devoir de vacances sur les cours de potions ! Je te rappelle que la rentrée, c'est dans quelques heures. Tu avais deux mois pour le faire, ce devoir !
- Tu ne crois pas que j'ai d'autres choses à faire pendant mes vacances que ce devoir de potions qui me fait penser à Rogue !!
- Je te signale que tu avais plein de temps libre et tu ne t'en es pas servi pour faire ton devoir !
Harry en avait assez de les entendre se chamailler comme d'habitude. Il se promena donc dans les rayons de la bibliothèque, le plus loin possible de Ron et Hermione pour ne pas entendre leurs cris. Il avança donc, tête baissée, entre les étagères. Mais il heurta quelque chose, où plutôt quelqu'un. C'était la jeune fille aux longs cheveux
noirs qu'il avait vue dans le magasin de "Mme Guipure, prêt-à-porter pour les mages et sorciers".
- Oh, excuse moi, je ne t'avais pas vu, lui lança-t-il.
- Ce n'est pas grave, lui répondit-elle en ramassant les livres qui étaient tombés de ses mains. Harry l'aida à les ramasser.
- Tu es nouvelle ? lui demanda-t-il.
- Oui.
- Comment se fait-il que tu es déjà là et que tu n'a pas pris le Poudlard Express avec les autres ?
- Je pourrais te poser la même question.
- Bon, d'accord, alors on laisse tomber cette question. Tu sais dans quelle maison tu es ?
- Non, je le saurai à la Cérémonie de la Répartition.
- Alors j'espère que tu seras à Gryffondor.
- Pourquoi, c'est là que tu es ?
- Oui.
- Alors j'espère y être aussi, répondit la jeune fille.
Ils se regardèrent pendant un petit moment. Harry demanda alors :
- Comment t'appelles-tu ?
- Je suis désolée, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Cécile, Cécile Mardeltie. Et toi, tu es Harry Potter ?
Inutile de lui demander comment elle savait son nom, elle avait déjà vu sa cicatrice.
- Mais tu as quel âge ? demanda Harry qui avait plein de questions à lui poser.
- J'ai quinze ans, comme toi. Et je peux te dire que tu poses beaucoup de questions !
- Je sais.
- Bon, il faut que j'aille voir le directeur. À plus tard, Harry. J'espère qu'on deviendra amis.
Harry resta là, en la regardant bêtement. Il resta d'ailleurs bien longtemps après qu'elle soit partie. Il se posait beaucoup de questions. Comment se faisait-il qu'une fille de 15 ans entre à Poudlard ? Il se disait aussi qu'elle n'était pas du tout désagréable à regarder... Il se promit de lui reparler quand il la reverrait. Il rejoignit Ron et Hermione. Elle avait quand même bien voulu aider Ron. Harry s'assit en face d'eux en se disant qu'il ne voulait pas leur parler de Cécile.
- Qu'est-ce que tu faisais ? demanda Ron.
- Rien de spécial. Je me promenais.
Après que Ron eut fini son devoir, ils allèrent dans leur dortoir pour se préparer, les autres ne devaient pas tarder à arriver. Ils descendirent dans le hall d'entrée où ils trouvèrent Cécile seule, contre un mur.
- Tiens, qui c'est ? demanda Hermione.
- Ce n'est pas la fille qu'on a vue dans le magasin de chez Mme Guipure ?
- Si, répondit Harry. Je la connais, je l'ai vue à la bibliothèque et je lui ai parlé.
- Tu ne nous l'avais pas dit ! s'exclama Hermione.
- Je sais, mais je ne voulais pas vous déranger dans votre dispute. On va la voir ?
- C'est d'accord, répondirent les deux autres.
Quand Cécile vit Harry et ses amis approcher, elle leur adressa un sourire.
- Salut, dit-elle.
- Salut, répondit Harry.
- Bonjour, je suis Hermione Granger.
- Et moi Ronald Weasley, mais on m'appelle Ron.
- Moi, c'est Cécile Mardeltie.
- Comment se fait-il que tu arrives à l'école à quinze ans ? s'étonna Hermione. D'habitude, on rentre à dix ou onze ans. Tu vas directement en cinquième année ?
- Oui, en fait, j'avais reçu la lettre de Poudlard à mes onze ans mais ils n'ont pas voulu que j'y aille.
- Qui ? Tes parents ? demanda Ron.
- Non, mes parents sont morts. En fait, c'est l'orphelinat où je suis qui ne voulait pas que j'y aille. Mais cinq ans après, ils ont accepté car ils en avaient marre de me voir encore dans l'orphelinat. Alors ils ont écrit à Albus Dumbledore en lui demandant si ce n'était pas trop tard et il à répondu qu'on pourrait s'arranger. J'ai fait des cours de rattrapage cet été et fort heureusement, j'ai assez de capacités pour rentrer en cinquième année directement.
- Ah, répondit Ron, qui ne pouvait rien dire de plus.
Les trois autres ne savaient quoi dire en apprenant que ses parents était morts. Cécile baissa les yeux. Harry la comprenait. Lui aussi avait perdu ses parents.
Peeves qui se promenait au-dessus de leur tête commença à chantonner :
- Tiens, voilà une autre orpheline...
Peeves pouvait parfois être très cruel.
- Tais-toi Peeves ! cria Harry.
- Oh ! Mais c'est notre premier orphelin du groupe que je vois là !
- Ferme-la Peeves ! hurla Ron.
- Tiens, voila une autre orpheline...
Peeves continua de chanter quand les autres élèves arrivèrent. Et, comme si cela ne suffisait pas, Malefoy entra le premier.
- Tiens, voila Potter et les deux autres racailles ! Eh, mais je ne la connais pas l'autre ! s'exclama Malefoy
- Tiens, voila une autre orpheline...
- Encore une qui n'a pas de parents ! Je parie que c'est une Sang-de-Bourbe !
Harry allait lui lancer une réplique sanglante mais ce fut Cécile qui avança vers Malefoy.
- Pour ta gouverne, sache que je suis une sorcière de sang pur, et que ce ne sont pas les enfants de Moldus qui ont le moins de jugeotte. D'ailleurs, tu n'as qu'a te regarder dans un miroir et tu verras que j'ai raison.
Tout le monde regardait attentivement pour savoir la suite des événements. Drago parut très vexé.
- Ferme-la, espèce de petite orpheline ! D'ailleurs, Potter et toi, vous pourrez peut-être ouvrir un club pour les jeunes sans parents.
Là, c'en était trop, à la fois pour Harry et pour Cécile. Ils se jetèrent en même temps sur Malefoy. Harry lui flanqua un coup de poing dans la figure tandis qu'il en reçut un dans le ventre. Cécile prit Drago par le cou. Mais...
- Potter ! Malefoy ! Mardeltie !
C'était le professeur McGonagall.
- N'avez-vous pas honte de vous battre ? À peine arrivés ! Vous commencez bien l'année ! Et vous, Miss Mardeltie, vous êtes tout juste nouvelle et vous cherchez déjà les ennuis ! Je dois assister à la Cérémonie de la Répartition, mais après le dîner, vous me suivrez ! Maintenant, tout le monde dans la grande salle ! Et dépêchez-vous !
Tout le monde entra dans la grande salle et s'assit à sa table respective, sauf Cécile qui resta à côté de la table des professeurs sous l'oeil attentif du professeur McGonagall.
- Tu t'es déjà attiré des ennuis, Harry ! lança Hermione.
- Tu voulais qu'il fasse quoi ? dit Ron. Qu'il laisse Malefoy le traiter d'orphelin ?
Mais Hermione lui fit signe de se taire en voyant la tête de Harry. Il s'était déjà attiré des ennuis dès le premier jour. Et puis, il était dans une haine particulièrement forte contre Malefoy qui l'appelait l'orphelin. Il pensait aussi à Cécile qui était dans la même situation que lui, pas de parents. Il essaya d'oublier qu'il devait aller dans le bureau du professeur McGonagall après le banquet et essaya de s'intéresser à la table des professeurs. Il vit qu'il manquait le professeur de Défense contre les Forces du Mal. Ron le remarqua aussi.
- Où est le professeur de Défense contre les Forces du Mal ? demanda-t-il.
La réponse à sa question ne se fit pas attendre. La porte de la grande salle s'ouvrit et le professeur de Défense contre
les Forces du Mal apparut. Harry le connaissait déjà ; et d'ailleurs, tous les anciens élèves le connaissaient : c'était le professeur Lupin !
Quand on le reconnut, tout le monde applaudit. Sauf les Serpentard. Dumbledore prit la parole :
- Eh oui, le professeur Lupin nous fait l'honneur de reprendre les cours de Défense contre les Forces du Mal.
- Alors ça, c'est génial ! s'exclama Harry.
- Nous allons commencer la Cérémonie de la Répartition, cria le professeur Dumbledore d'une voix haute et forte pour se faire entendre.
Les nouveaux avaient l'air effrayé mais quand ils virent le Choixpeau magique, l'effroi fit place à l'étonnement.
- Quand je vous appellerai, vous mettrez le Choixpeau sur la tête, dit le professeur McGonagall.
Après qu'elle ait énuméré tous les noms des première année, le professeur Dumbledore prit la parole.
- Chers élèves, cette année, nous accueillons une nouvelle élève qui passera directement en cinquième année d'études, déclara-t-il.
Il y eut quelques étonnements.
- Maintenant, reprit le professeur Dumbledore, si Cécile Mardeltie veut bien enfiler le Choixpeau...
Cécile avança vers la chaise où était posé le Choixpeau et le mit sur sa tête. Il réfléchit quelques instant avant de crier :
- Serpentard !
Harry, Ron et Hermione se regardèrent.
- Comment se fait-il qu'elle soit à Serpentard ? Elle avait l'air gentille, pourtant. Il vaudrait mieux faire attention à elle, Harry, lui dit Hermione.
Harry la regarda d'un air déçu tandis qu'elle rejoignait la table des Serpentard. Elle avait l'air encore plus déçue que lui. Malefoy paraissait furieux.
- Maintenant que la répartition des maisons est finie, vous pouvez manger ! reprit Dumbledore.
Après que tout le monde ait mangé, chacun retourna dans son dortoir respectif. Le professeur McGonagall chuchota quelque chose à l'oreille de Dumbledore et elle cria :
- Potter ! Malefoy ! Miss Mardeltie ! Dans mon bureau !
- À tout à l'heure, dirent Ron et Hermione. Nous t'attendons dans la salle commune.
Cécile, Malefoy et Harry allèrent donc vers le bureau de McGonagall suivis de celle-ci, de Rogue et de Dumbledore.
Arrivée face à la porte du bureau, McGonagall l'ouvrit.
- Asseyez-vous ! ordonna-t-elle.
Le professeur Dumbledore regarda les trois élèves chacun à leur tour. Puis il dit :
- Pourrais-je savoir la raison de cette bagarre ?
- C'est Potter et Mardeltie qui ont commencé ! se défendit Malefoy.
- Je te demande pardon ? Mais qui a commencé à nous chercher ? répliqua Harry.
- C'est vrai, ça ! s'emporta Cécile.
- Calmez-vous, s'il vous plaît ! demanda Dumbledore d'un ton strict qu'Harry ne lui connaissait pas.
Puis ce fut le silence. Le professeur Rogue prit alors la parole.
- Je pense que Potter qui a déclenché la bagarre. Il faudrait lui enlever des points.
- Je ne vois pas pourquoi on enlèverait des points seulement à Potter et pas à Malefoy, ni à Miss Mardeltie ! répliqua McGonagall.
- Je pense que c'est à vous deux de décider de leur punition, dit le professeur Dumbledore à ses collègues. Mais concertez-vous avant et donnez la même punition à chacun. Quant à vous trois, j'enverrai un hibou à vos parents et...
- Vous ne pouvez pas écrire à leurs parents, puisque qu'ils sont morts, rappela Malefoy.
Harry et Cécile lui jetèrent un regard noir. Ils auraient volontiers frappé Malefoy, mais en présence des professeurs, c'était impossible.
- J'enlève dix points à Serpentard, dit Dumbledore d'un ton sans réplique. Maintenant le professeur McGonagall va vous dire la sanction qu'ils vous ont choisie.
- Vous aurez chacun une retenue mais nous n'enlevons pas de points à votre maison. Votre retenue sera distribuée dans les jours qui suivent. Vous pouvez aller dans votre dortoir.
Ils sortirent tous les trois du bureau. Malefoy se dépêcha d'aller dans sa salle commune tandis qu'Harry disait au revoir à Cécile.
- J'aurais aimé être à Gryffondor. Remarque, même si je n'avais pas été à Gryffondor, j'aurais été contente... Je ne voulais surtout pas aller à Serpentard. Je parie que tu ne voudras plus me parler à présent.
- Pourquoi ? s'étonna Harry
- Parce que je suis à Serpentard !
- Ce n'est pas parce que tu es à Serpentard qu'on ne pourra pas être amis !
- C'est vrai ? Bon, il faut que j'aille dans mon dortoir.
Harry partit donc en direction de la salle commune de Gryffondor où il trouva Hermione et Ron.
- Alors ? Qu'est ce que tu as eu ? demanda Ron.
- Une retenue, répondit Harry d'un air sombre. Je vais me coucher si ça ne vous dérange pas. Il monta dans son dortoir et se coucha. Il pensait à Cécile qu'il trouvait très jolie et sympathique. Il pensait aussi que la rentrée avait mal commencé....

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À suivre...

 

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