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Harry Potter et
l'hippogriffe magique
par Megami_Himura_Sagara
Chapitre 3
Dans le train vers Poudlard
Ça faisait plusieurs semaines que je vivais chez les Weasley
et aujourd'hui c'était la journée que j'attendais
depuis le début des vacances, c'était enfin la
rentrée scolaire à Poudlard. Je n'avais pas eu
de nouvelles de Marika depuis le jour où on l'avait rencontrée,
Ron et moi, au Chaudron Baveur.
J'étais un peu triste mais je savais que je la reverrais
dans le train et ça me réjouissait de la revoir.
La mère de Ron vint nous réveiller pour qu'on ne
soit pas en retard. Elle nous donna notre petit déjeuner
en vitesse pour partir le plus vite possible pour nous donner
la chance d'avoir de bonnes places dans le train. Donc, toute
la petite famille Weasley et moi partîmes vers la gare.
Nous sommes arrivés quelques minutes plus tard sur le
quai 9 3/4, sans problème. Je vis au loin Hermione et
Marika qui nous attendaient. Ron et moi sommes allés les
rejoindre le plus vite possible. Ce fut Marika qui nous vit la
première. Elle nous salua de la main, Hermione nous demandant:
« Comment ça va vous deux ? Pas eu trop
de misère ce matin pour vous réveiller ?
- Non, pas du tout, la mère de Ron est venue nous réveiller »,
lui dis-je. Nous fûmes un peu dérangés par
un grand coup de sifflet venant du devant du train, c'était
le signal pour nous dire que c'était le moment d'embarquement.
« Nous ferions mieux de monter tout de suite, tu viens
Harry ? » dit Marika le sourire aux lèvres.
Je rougis de plus belle. Marika remarqua ma gêne et partit
d'un rire moqueur mais pas méchant qui me fit rire à
mon tour.
Nous nous installâmes dans le dernier wagon à
la fin du train. Nous étions tous les 4 seuls. Les autres
devaient embarquer en avant du train. Hermione sortit de son
petit sac à main qu'elle traînait depuis quelques
temps son chat Pattenrond.
« Tu traînes ton chat dans ton sac à
main ! » dit Ron en riant. Hermione semblait
un peu vexée par la remarque de Ron sur son drôle
de sac et lui répliqua :
« Si tu étais un peu instruit, Ron, tu saurais
que ce sac est le nouveau éclairzone tout usage. Tu peux
mettre dedans toutes tes affaires de sorcier. Il réduit
tout ce qui est à l'intérieur et dès que
tu reprends tes affaires, elles redeviennent de la taille normale,
dit-elle sèchement.
- Tu veux dire que tu as tous tes effets scolaires et personnels
dans ce minuscule sac et que ça ne pèse presque
rien !!!! dit Ron très surpris par le éclairzone.
- Oui, excatement, Ron. Tu devrais t'en acheter un, c'est beaucoup
plus pratique que de traîner toutes ces valises encombrantes. »
Je decidai de sortir mon dragon pour qu'il prenne un peu d'air
car ça faisait beaucoup de temps qu'il avait passé
dans ma poche. Il dormait, mais au moment où il me sentit
le prendre dans mes bras, il se réveilla en bâillant.
C'était très mignon à voir.
Au même moment, la porte du compartiment où nous
étions s'ouvrit toute grande. Nous vîmes quelqu'un
que nous n'aurions pas voulu voir pour tout l'or du monde. C'étaient
Drago Malefoy et ses deux comparses Crabbe et Goyle. Drago vit
presque immédiatement mon dragon et dit :
« Tiens tiens, Potter qui a un dragon cracheur d'eau,
mais c'est que le petit Potter n'a pas le droit d'apporter cette
petite bête à l'école ! »
J'avais un petit sourire en coin parce que j'avais la chance
de faire taire Malefoy. Je lui répondis d'une voix très
détendue :
« Tu te trompes, Malefoy, j'ai eu la permission d'apporter
mon petit animal à l'école sans aucun problème.
C'est le directeur Dumbledore lui-même qui m'a donné
cette permission. »
Malefoy ne semblait pas affecté par ma réponse
et me répondit d'une voix froide :
« Ça ne m'étonne pas de lui, ce vieux
fou ne sait même pas faire la différence entre un
hibou et un dragon... »
Au même moment, on entendit une voix une grave derrière
Malefoy, Crabbe et Goyle.
« Comme ça, d'après vous, je suis un
vieux fou, monsieur Malefoy ? »
Malefoy se retourna pour voir qui pouvait bien lui parler ainsi,
tout en espérant que ce n'était pas le directeur
lui même qui lui avait répondu de la sorte, mais
c'était bien Dumbledore qui était là, l'air
très mécontent.
« Monsieur Malefoy, je vous enlève 200 points
à votre maison et je veux vous voir absolument dans mon
bureau quand nous serons arrivés à Poudlard. »
Et il sortit du compartiment, suivi de Drago et ses deux amis,
nous laissant seuls tous les quatre se tordre de rire à
gorge déployée. Pour le reste du voyage, nous avons
cessé de parler car Hermione avait commencé à
lire un livre, Marika regardait dans ses drôles de jumelles
le paysage défiler et Ron jouait aux billes. Le train
arriva à Poudlard quelques heures plus tard. Comme toujours,
c'était Hagrid qui souhaitait la bienvenue aux nouveaux.
Tout le monde avait atteint l'entrée du château
où le professeur de Métamorphoses, Madame McGonagall,
indiquait aux petits nouveaux la Grande Salle où allait
avoir lieu le banquet et la cérémonie de la Répartition.
Ron, Hermione, Marika et moi étions dans la Grande Salle.
Marika avait disparu pour aller mettre le Choixpeau. Tout le
monde attendait avec impatience le moment où le choixpeau
allait commencer à chanter sa chanson. Il ne nous fit
pas attendre, au contraire, et voici que le choixpeau chanta:
Voici un peu plus de mille ans,
Lorsque j'étais jeune et fringant,
Vivaient quatres illustres sorciers
Dont les noms nous sont familiers :
Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine,
Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes,
Serdaigle le loyal régnait sur les sommets,
Serpentard le rusé préférait les marais.
Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve,
Le projet audacieux d'éduquer des élèves.
Ainsi naquit Poudlard
Sous leurs quatre étendards.
Chacun monta très vite
Sa vertu favorite
Et en fit le blason
De sa propre maison
Aux yeux de Gryffondor il fallait à tout âge
Montrer par-dessus tout la vertu de courage
La passion de Serdaigle envers l'intelligence
Animait son amour des bienfaits de la science
Poufsouffle avait le goût du travail acharné
Tous ceux de sa maison y étaient destinés.
Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action,
Recherchait en chacun le feu de l'ambition.
Ainsi, tout au long de leur vie,
Ils choisirent leurs favoris.
Mais qui pourrait les remplacer
Quand la mort viendrait les chercher ?
Gryffondor eut l'idée parfaite
De me déloger de sa tête.
Les quatres sorciers aussitôt
Me firent le don d'un cerveau
Pour que je puisse sans erreur
Voir tout au fond de votre coeur
Et décider avec raison
Ce que sera votre maison.
Après le dernier couplet de la chanson du Choixpeau,
tout le monde applaudit des mains avec vigueur. le professeur
McGonagall arriva avec une liste de noms à la main et
commença à dire les noms en
ordre alphabétique mais elle sauta le nom de Dumbledore
Marika et je ne compris pas tout de suite.
Pendant que le Choixpeau criait presque tout le temps :
« Serdaigle, Poufsouffle, Serdaigle, Gryffondor... »,
je jetai un oeil à la table où les professeurs
étaient attablés et je remarquai que le directeur
n'était pas là et que Malefoy n'était pas
assis à la table des Serpentard non plus. Quand il ne
resta que Marika en avant, on vit le directeur Dumbledore arriver
en compagnie de Malefoy. La mine déconfite, ce dernier
partit rejoindre ses comparses à la table des Serpentard.
Albus Dumbledore se leva d'où il était avec tous
les professeurs et prit la parole :
« Avant que la dernière personne mette le Choixpeau
sur sa tête, j'aimerais bien vous présenter ma petite-fille
Marika qui va être en
cinquième année d'étude à Poudlard
et je vous prie d'être aimable avec elle. »
Sur ce il s'assit sur sa chaise en faisant signe à madame
McGonagall de poursuivre.
J'étais nerveux, je voulais absolument qu'elle soit
dans
notre maison, je croisai les doigts et au même moment le
Choixpeau cria : « Gryffondor ! »
Les sorciers et sorcières de notre table ne purent s'empêcher
d'applaudir, moi compris. Marika vint nous rejoindre et le repas
put commencer. Après que nous fûmes tous rassasiés,
le directeur nous demanda de rejoindre notre salle commune respective.
Arrivé devant le portrait de la grosse dame, Fred dit
le mot de passe qui était cette année Peeves. Elle
nous laissa passer. Hermione et Marika se dirigèrent à
leur dortoir et nous fîmes pareil. Je mis mon pyjama, me
glissai en dessous de mes couvertures et je m'endormis instantanément.
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