Harry Potter et
le pouvoir du cristal
par Tilicho

 

Chapitre 10
Harry rit

 

Harry se retourna, il connaissait bien cette voix, c'était celle de...
"Sirius ! s'écria-t-il, C'est merveilleux ! Que fais-tu ici ?
- J'ai été innocenté, Harry, je suis libre !
- Quoi ? Ça veut dire que tu n'es plus recherché ?
- Affirmatif. Mais, ça signifie aussi que les Dursley ne t'embêteront plus car tu pourras venir vivre chez moi ! Si tu es d'accord, bien entendu, ajouta-t-il.
- Tu parles si je suis d'accord ! C'est absolument génial ! s'écria le jeune sorcier.
- Eh bien, nous écrirons une lettre à tes moldus pour leur expliquer tout ça ! Maintenant, rentrons au château, on parlera plus là-bas."
Harry, aux anges, rentra donc dans l'école. À peine avait-il franchi la porte qu'il entendit Sirius s'écrier :
"Neptuna ! Que fais-tu ici ? Quelle bonne surprise !
- Sirius ! s'exclama Mrs Missélia, tu as donc été innocenté ! Si tu savais tout ce qu'ils m'ont fait subir, au ministère !
- Qu'est-ce qui se passe, ici ? demanda Harry.
- Harry, je te présente ta marraine, mais aussi ma fiancée !
- Quoi ?
- Eh bien, expliqua Mrs Missélia, Sirius s'est fait arrêter le lendemain de nos fiançailles. Si nous avions eu un peu plus de temps, nous nous serions mariés ! Et, je suis ta marraine, tes parents m'avaient désignée !
- Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ?
- Je ne savais pas si tu croyais en l'innocence de Sirius, alors, j'ai préféré ne rien te dire. Si tu savais le choc que ça m'a fait d'entendre McGonagall prononcer ton nom ! C'était merveilleux pour moi ! Et, quand je t'ai vu, la première fois que je t'ai parlé, j'ai cru voir renaître Lily et James. Tes parents vivent en toi, Harry, ça se sent. D'ailleurs, j'en ai discuté avec Dave, enfin, le professeur Goujon, et il m'a dit la même chose. Severus Rogue aussi, mais, il n'en avait pas l'air ravi.
- Dave Goujon ? réagit soudain Sirius, Neptuna, tu parles du Dave Goujon qui a été si longtemps notre ami ?
- Oui, répondit-elle avec un grand sourire, il est professeur de défense contre les forces du mal !
- Wahou ! s'exclama Sirius, ça fait beaucoup d'émotions pour aujourd'hui ! Mais, au fait, comment va Siria ?
- Siria ? répéta Harry.
- C'est notre fille, à Neptuna et à moi, expliqua Sirius, elle a 15 ans, comme toi. J'ai voulu aller la voir dans son pensionnat. Ils étaient au courant du résultat de mon procès, bien sûr, mais ils ont dit que Siria était punie et qu'elle n'avait le droit de voir personne, j'ai insisté, mais ils n'ont pas voulu me laisser entrer.
- Eh bien, Sirius, je crois qu'elle va bien. Je suis allée la voir, il y a une semaine. Nous n'aurons qu'à lui envoyer un hibou tout à l'heure !"
Sur, ce tous trois entrèrent dans la grande salle où ils retrouvèrent Hermione et Ron qui les avaient quittés à la fin du match. Sirius demanda à Ginny s'il pouvait s'asseoir à côté d'elle. Elle accepta.

"Ca me fait plaisir de vous rencontrer enfin ! s'exclama-t-elle, Ron parle beaucoup de vous ! Enfin, ajouta-t-elle à voix basse, disons que j'ai surpris quelques conversations...
- Ah... répondit Sirius en souriant.
- Mais, Sirius, s'écria Hermione, venant de comprendre, ça veut dire que vous avez été innocenté ! C'est magnifique ! Racontez-nous tout ça !
- Eh bien, il y a deux semaines, j'ai reçu un hibou de Dumbledore qui me disait que Pettigrow avait été arrêté en Albanie. Étrangement, son maître n'était pas avec lui et n'a pas essayé de le secourir. En plus, Queudver n'avait plus assez d'énergie pour se métamorphoser. On l'a amené en Angleterre et l'on m'a cherché partout pour mon procès. Mais, personne ne m'a trouvé. Le ministère a fini par demander à Dumbledore s'il avait une idée de comment me contacter. Il a dit que oui et il l'a donc fait. Ensuite, hier, je me suis fait juger. Nous avons réussi à transformer Pettigrow en rat grâce à un sortilège. Ensuite, nous avons utilisé un remonteur de temps pour retourner au jour de ce fameux duel. Il nous a fallu le regarder plusieurs fois pour voir exactement ce que Pettigrow a fait. J'ai donc été innocenté. Ensuite, pour montrer à tous que je n'avais jamais rien fait de mal, je leur ai demandé de partir au jour où les Potter ont fait de Pettigrow leur gardien du secret. Là, je me suis senti mieux car tout le monde a compris que je n'avais rien fait de mal. Pour finir, on nous a fait avaler, (à Pettigrow et à moi), du veritaserum. Et, là, plus personne n'a pu m'accuser de quoi que ce soit. Les ministres se sont platement excusés pour tout ce qu'ils m'avaient fait subir. Et me voilà !
- Pourquoi ne l'ont-ils pas conviée au procès ? demanda Mrs Missélia.
- Ils ont décidé de me juger dans l'intimité la plus totale. Dumbledore n'était pas un invité, c'était mon avocat."
Ensuite, tout le monde se tut à la table des Gryffondor. Mrs Missélia avait décidé de manger avec Sirius, entre les élèves. Quelques minutes après que Sirius ait fini son récit, Dumbledore entra et fit un discours dans lequel il raconta le procès de Sirius Black et il expliqua toutes les choses qui prouvaient que celui-ci avait été victime d'une supercherie.
Quelques élèves parurent d'abord méfiants. Puis, devant Sirius et son attitude bienveillante, toutes les traces de soupçons s'effacèrent. Les fantômes apportèrent le repas. Sirius se lécha les babines. Pour lui qui s'était nourri pendant si longtemps de petits rongeurs, ce dîner avait des allures de bénédiction ! il avala goulûment le contenu de son assiette. À la fin du repas, Dumbledore se leva et dit :
"Je suis venu voir le match de Quidditch, cet après-midi. Je tiens à féliciter tous les joueurs. Vous avez vraiment très bien joué. Et, l'équipe des Gryffondor va entrer dans le livre des records de l'école pour leur performance tout simplement extraordinaire. Pour ceux qui n'ont pas vu le match, je vous informe que Gryffondor a gagné 300 points à 0 contre les Serpentard. Et, Mr Potter a attrapé le Vif d'or au bout d'une demi heure de jeu, seulement, ce qui constitue une belle performance. Et, les balles utilisées étaient spécialement difficiles à maîtriser, nous avons pris les mêmes qu'à la coupe du monde de Quidditch. Les Cognards étaient très agressifs, le Vif d'or très rapide et le Souafle très difficile à se passer. Je n'ai jamais vu de si bonne équipe de Quidditch dans ma vie ! Et, ajouta-t-il, je voudrais donc voir Neptuna Missélia, Sirius Black, Parvati Patil, Ginny Weasley, Hermione Granger, Dean Thomas, Seamus Finigann, Ronald Weasley et Harry Potter quand tout le monde sera parti."
Harry hocha la tête et attendit patiemment le départ des autres sorciers. Lorsque la salle fut quasiment vide, ils se rendirent tous les 9 à la table des professeurs, où siégeait McGonagall et Dumbledore. Ce dernier prit la parole :
"Tout d'abord, pour les élèves, je voulais vous dire que le professeur McGonagall et moi-même avons été littéralement ébahis par votre performance de cet après-midi. Vous n'avez pas triché, n'est-ce pas ?
- Bien sûr que non, répondit Harry.
- Eh bien, dans ce cas, nous aimerions vous faire participer à un tournoi de Quidditch inter collège.
- Qui affronterions-nous ?
- Les élèves de Durmstang, Beauxbâtons, l'Académie des Sorcières de Chicago, Sorcior...
- Sorcior ? répéta Harry, je n'en ai jamais entendu parler !
- C'est l'école de sorcellerie belge.
- Pour moi, s'exclama Harry avec entrain, c'est d'accord ! Et pour les autres ?
- D'accord aussi ! s'écrièrent Parvati, Ginny, Hermione, Dean, Seamus et Ron.
- Eh bien, affaire conclue ! répondit Dumbledore en souriant. Le tournoi durera une semaine et vous reviendrez à Poudlard le jour de noël. D'autre part, Mr Black, seriez-vous d'accord pour les accompagner avec Mrs Missélia ?
- Bien entendu ! répliqua celui-ci.
- Moi aussi ! renchérit Mrs Missélia.
- Et, Neptuna, même si Albus est revenu, je ne veux surtout pas redevenir professeur, je vous laisse le soin d'enseigner la métamorphose dans ce collège ! Moi, j'aiderai Albus pour la direction de l'école, annonça McGonagall.
- Ca signifie que je peux rester ? demanda bêtement Mrs Missélia.
- Oui, Neptuna, répondit McGonagall en souriant, vous pouvez rester.
- Merveilleux ! s'exclama-t-elle.
- Pour changer de sujet, dit Sirius, savez-vous où je pourrais trouver Dave Goujon, à cette heure-ci ?
- Oui, répondit Dumbledore avec un petit sourire complice, il est dans la salle des professeurs, sûrement en train de boire un café.
- Merci beaucoup. Tu viens avec moi, Harry ?
- Euh...oui !"
Ils quittèrent donc les autres. Ron demanda s'il pouvait les accompagner. Sirius et Harry acquiescèrent. Hermione déclara qu'elle partait étudier.
"Étudier ? répéta Ron, ça va pas la tête ?
- J'ai un devoir d'arithmancie à rendre au professeur Vector pour après-demain."
Elle se dirigea donc vers la bibliothèque pour prendre quelques ouvrages sur l'arithmancie. Harry, Ron, Neptuna Missélia et Sirius partirent dans la direction de la salle des professeurs. Dès qu'ils entrèrent, Dave se leva en voyant Sirius. Il l'étreignit comme un frère. Puis, il murmura :
"Sirius ! Ils ont enfin compris que tu étais innocent !
- Oui, je suis libre.
- Le ministère a eu tort ! grinça le professeur Rogue derrière eux, d'ailleurs, lorsque nous sommes partis rechercher ses anciens amis pour former un comité contre Vous-Savez-Qui, je suis sûr qu'il a tenté de m'assassiner !
- Va te faire cuire une bouse de dragon, Severus !" rétorqua Dave.
Rogue sortit de la pièce en grommelant quelque chose d'incompréhensible. Puis, Dave et Sirius se mirent à parler. Au bout d'une demi-heure, Harry commença à s'endormir. Il en avait marre d'écouter toutes ces palabres. Mrs Missélia, qui semblait avoir lu dans ses pensées, déclara :
"Siriusichou, il faudrait peut-être que les petits aillent se coucher.
- Tu as raison, Neptuna. Tu veux bien les raccompagner ?
- Bien entendu, mon Siriusichou !"
Ron pouffa. Harry aussi trouvait ce surnom complètement ridicule. Mrs Missélia les raccompagna donc jusqu'au portrait de la grosse dame. Là, elle leur murmura :
"N'oubliez pas notre rendez-vous de ce soir..."
Puis, elle partit en courant. La grosse dame regarda Harry et Ron d'un air méfiant. Puis, elle leur demanda :
"Qu'est-ce que ça signifie ?
- Rugilion, répondit Harry (c'était le mot de passe).
- Je vous ai posé une question ! rétorqua-t-elle.
- Eh bien, ça ne vous regarde pas, répliqua Ron.
- Hum... grogna-t-elle d'un air mauvais.
- Rugilion, répéta Harry.
- Après tout, je m'en fiche que vous vous fassiez punir," dit la grosse dame.
Elle haussa les épaules et ouvrit la porte de la salle commune de Gryffondor.
Là, il ne restait qu'Hermione, plongée dans un énorme grimoire. Harry se rendit compte qu'il était très tard. D'ailleurs, en s'approchant de son amie, il entendit quelques ronflements.
"Hermione, ricana Ron, c'est ça l'arithmancie ? Il suffit de dormir ? Dans ce cas, je crois que je vais y aller à la place d'aller aux cours de divination !
- Je me suis endormie, répliqua Hermione, je n'y peux rien.
- C'est vrai que l'arithmancie, ça paraît terriblement ennuyeux...murmura Harry.
- En quoi ça consiste ? questionna Ron, ça valait vraiment la peine que t'arrête la divination pour ça ?
- Oui, ça valait vraiment la peine, rétorqua-t-elle.
- Oui, d'accord, mais, en quoi ça consiste ?" insista-t-il.
Hermione ne voulut pas répondre alors Harry prit un dictionnaire et chercha la définition du mot. Il la trouva et éclata de rire.
"Tiens, dit-il à Ron en lui tendant le dictionnaire, lis !
- Méthode de divination par les nombres... Ben, Hermione, il me semblait que tu ne croyais pas en la divination !
- Là, c'est différent, c'est scientifique, c'est mathématique..."
Ils se retinrent de rire et montèrent au dortoir.

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