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Harry Potter et
le pouvoir du cristal
par Tilicho
Chapitre 17
Premier week-end à Pré-Au-Lard
(Début du chapitre : non modifié)
Dés le lendemain, Lavande Brown arborait une nouvelle
robe portant l'insigne des préfets de Poudlard. Elle prenait
son rôle très au sérieux et ne cessait de
réprimander Harry et Ron dès qu'ils faisaient trop
de bruit pendant un cours. Malgré ça, la semaine
passa très vite. Et, le moment tant attendu pour Harry
arriva. Il alla chercher ses gallions magiques dans sa valise.
Ensuite, il partit à Pré-Au-Lard avec les autres.
Arrivé là-bas, il rencontra Cho. Il détourna
la tête : il lui en voulait toujours. Elle lui tapa
sur l'épaule :
"Harry, j'ai ça pour toi. "
Elle lui mit un collier dans la main et s'en alla. Harry regarda
le pendentif : il représentait un cerf. Comme ça
lui faisait penser à son père, il l'enfila. Ensuite,
il obéit aux instructions de Sirius. Il se dirigea vers
l'Est et trouva ainsi la maison dont lui avait parlé son
parrain. Il avait tout prévu. Il sortit du gel de son
sac. Il releva ainsi ses cheveux au-dessus de sa cicatrice, pour
qu'elle soit bien visible. Il sortit ensuite ses Gallions. Il
frappa à la porte. Une femme sans âge lui ouvrit
la porte. Il demanda à voir Merlinus. La femme hocha la
tête et alla le chercher. Un homme arriva. Il semblait
encore plus âgé que Dumbledore. Il leva lentement
les yeux vers la cicatrice d'Harry. Il lui demanda ses gallions.
Le jeune sorcier les lui tendit. Ensuite, le vieil homme les
regarda très intensément et les gallions se transformèrent
en une potion bleuâtre avec un petit pinceau. Il les donna
à Harry qui lui sourit d'un air émerveillé.
Le vieil homme lui rendit le même sourire, en plus édenté.
Après, ils se quittèrent. Harry rejoignit Ron qui
l'attendait devant la cabane hurlante. Tous les deux, ils allèrent
faire leurs emplettes. Une fois leurs courses terminées,
leur porte-monnaie allégé fortement, leurs joues
rosies par le vent, (le mauvais temps était enfin arrivé),
ils décidèrent d'aller boire une Bièraubeurre
aux Trois Balais. Mme Rosmerta était en train de servir
Hagrid. Ron alla chercher les bières, comme à son
habitude. Hermione le regarda d'un oeil critique rougir devant
la jolie serveuse.
"Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es jalouse ?" la
taquina Harry.
Hermione se tourna vers lui, le regarda avec une moue dégoûtée,
l'air de dire :
"Harry, mon cher, tu es parfaitement stupide. "
Le jeune sorcier haussa les épaules. Puis, Ron arriva
avec les bières. Ils trinquèrent tous les trois.
Ensuite, Harry se chargea de payer et ils s'en allèrent.
Arrivés à Poudlard, ils montèrent à
la tour de Gryffondor. En arrivant, ils lancèrent un joyeux :
"Salut tout le monde !
- Chut ! s'indigna Lavande, vous dérangez les étudiants !
- Lavande, il n'y a personne ici, à part les 7° années
qui n'ont pas de devoirs, vu qu'ils font un stage au Ministère
de la Magie !
- Mr Weasley, rétorqua-t-elle, je vous somme de vous taire
où je serai obligée d'avertir le professeur McGonagall."
Sur ce, Harry et Ron montèrent dans leur dortoir tandis
qu'Hermione allait...
"À la bibliothèque... grogna Ron. Encore !"
Nouvelle version de la fin de
ce chapitre :
McGonagall apparut soudain dans la salle commune. Elle n'y
venait que très rarement et, en général,
c'était plutôt pour annoncer des mauvaises nouvelles.
C'est pourquoi Harry fut très étonné de
l'entendre dire : "Les Gryffondor, il faut vous faire très
beaux pour ce soir, pour le banquet d'Halloween. En effet, nous
aurons des invités surprises ! Revêtez vos
robes de soirée !
- Hein ? s'écria Ron.
- Fermez votre bouche, Mr Weasley et allez vous préparer.
- Mais, professeur... Je n'ai pas de robe de soirée !
- C'était pourtant sur la liste des fournitures. Débrouillez-vous
pour en trouver."
Sur ce, McGonagall sortit de la pièce. Harry était
préoccupé pour Ron. Hermione arriva tout à
coup de la bibliothèque en portant dans les bras une pile
de livres si haute qu'elle lui cachait le visage. "Hermione
! s'écria Harry, tu n'as pas une idée pour Ron ?
- Des idées, rétorqua Hermione, j'en ai plein,
mais ça dépend sur quoi. Si c'est encore pour une
idiotie, ne comptez pas sur moi.
- Hermione, Hermione, soupira Ron sur un ton très "Lockhart",
il ne s'agit pas d'une idiotie, crois-moi. Il me faut une robe
de soirée et je n'en ai pas. Tu ne connaîtrais pas
un sortilège qui...
- Laisse-moi tranquille, Ron, j'ai du travail pour me préparer",
répliqua-t-elle.
Ron regarda Harry avec des yeux ronds. Qu'arrivait-il à
Hermione ? "Laisse tomber, répondit Harry, c'est
le stress : elle a peur de ne pas être la plus belle, ce
soir !"
Ron hocha la tête tristement. Il décida de faire
appel à Fred et Georges : "Dites, vous n'auriez pas
une robe de soirée dont vous ne savez pas quoi faire ?
- Mais bien sûr que si ! Nous voulions tenir la promesse
que nous avions faite à Harry ! Nous t'avons donc acheté
une magnifique robe de soirée !
- Ouf ! Merci, je vous revaudrai ça !
- Pas de quoi, Ron !"
Ils coururent la chercher dans le dortoir. Ron poussa une exclamation
d'admiration devant une magnifique robe de lin blanche. Il remercia
encore plusieurs fois ses frères et monta dans le dortoir
pour l'essayer. Il montra à Harry le résultat.
La robe lui allait à merveille. Il la garda donc sur lui.
Harry revêtit aussi son habit. Comme il n'avait pas beaucoup
grandi depuis l'année précédente, la robe
lui allait encore très bien. Il tenta de se coiffer un
petit peu, mais n'y parvint pas, bien entendu ! Ses préparatifs
pour la fête terminés, il regarda sa montre et s'aperçut
qu'il ne restait plus qu'une demi-heure avant le début
du bal. Il appela Hermione qui apparut aussitôt, plus détendue
que lorsqu'elle avait envoyé Ron sur les roses et aussi
magnifique que lors du bal de Noël de l'année précédente.
Elle lui sourit. Ron, un peu troublé par cette "apparition",
suggéra en bredouillant à ses amis d'aller trouver
Nick-Quasi-Sans-Tête pour lui souhaiter un joyeux anniversaire
de mort, le 503e.
Ils arpentèrent donc les couloirs à la recherche
de leur fantôme préféré. Ils tombèrent
malheureusement d'abord sur Peeves. Celui-ci était en
train de graver quelque chose sur un mur. Lorsqu'il vit Harry
et ses amis, il se tourna vers eux avec un air gêné.
Il bredouilla quelque chose et s'enfuit. Hermione s'approcha
et regarda ce que Peeves avait écrit : C'était
un coeur percé d'une flèche, dans lequel il était
écrit : "Peeves + Li, à la mort, à
la vie ?"
Les trois amis se regardèrent et se mirent à rire.
Ainsi Peeves était amoureux... Ils continuèrent
leur chemin et rencontrèrent enfin Nick, à qui
ils souhaitèrent un joyeux anniversaire de mort. Harry
en profita pour demander d'un air nonchalant :
"Au fait, j'ai entendu parler d'une Li ou un truc comme
ça... Vous savez qui c'est, vous ?
- Li ? Bien entendu : c'est le fantôme des Serdaigle...
Elle est très très jolie, d'ailleurs ! Mais pourquoi
cette question ?
- Euh... pour rien, pour rien", répondit simplement
Harry. Sur ce, ils s'en allèrent.
À suivre...
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